Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Au gré du vent

Au gré du vent
Publicité
20 juin 2007

Une page qui se tourne...

... Rassurez-vous cher lecteur, ce n'est pas une page importante qui se tourne dans ma vie, seulement de ma vie sur internet...

Une page qui se tourne, un blog qui se referme...

Oh l'aventure continue, mais sous une forme modifiée, ailleurs...

Merci à tout ceux qui m'ont lu jusqu'ici, merci à ceux qui me suivront, bonne continuation aux autres!

Publicité
Publicité
17 juin 2007

Juste envie de dire...

... Que j'ai passé un très bon week-end avec mon chéri...

Merci pour tout :)

14 juin 2007

Vive la démocratie!

Je vais vous raconter une petite histoire afin de vous démontrer le merveilleux fonctionnement de l'administration de notre pays et que la démocratie y est absolument parfaite...

Cette année, je me suis inscrit sur les listes électorale de la ville ou je réside. J'ai fait cela à la fois par choix, je considère que maintenant "chez moi" c'est là où je vis et non chez mes parents, mais aussi pour la raison suivante :
Une fois par an, avec mon loyer, je paie les ordures ménagères, pour une personne... Or, mes parents payent 3 parts d'ordures ménagères, car l'administration considère que je vis encore chez eux... Cependant je n'y passe que quelques jours par an, donc quand même, c'est un cout un peu important compte tenu de la quantité de déchets que je produit là bas.
Mais, si mes parents ne veulent plus payer que deux parts, ils doivent le signaler en mairie, et alors, comme je ne vis plus chez mes parents, je ne vote plus dans leur commune d'après l'administration, donc je suis radié des listes électorales...

C'était la première merveilleuse anecdote qui indique qu'on encourage absolument la citoyenneté... Enfin admettons une certaine logique...

Cela m'oblige donc à accomplir mon acte citoyen dans la ville où je vis. Cette année, les choses se goupillent mal, puisque chaque week-end d'élection est un week-end où je prévois de rentrer chez mes parents, sauf au deuxième tour des présidentielles... Bon c'est une grande ville les bureau de vote ferment tard!

Pour les présidentielles, aucun soucis, les bureaux étaient ouvert jusqu'à 19h, j'avais un peu réduit mon week-end, et j'avais glissé mon bulletin dans l'urne vers 18h30.

Vendredi dernier, j'ai chercher sur le site internet de ma ville les horaires d'ouverture des bureaux de vote pour le premier tour des législatives... Je n'ai trouvé aucune résultat... Du coup j'ai supposé que c'était 19h comme pour les présidentielle, n'ayant trouvé d'autres informations...

Se passe le week-end, je pars de chez mes parents vers 17h15, me laissant de la marge et me disant que même si la fermeture est à 18h, avec le petit délai accordé, cela passerai.

A 18h01 je me garais devant le bureau de vote, et je voyais les portes se fermer... Le temps que j'arrive, 18h02, fermeture réelle, demi tours pour plusieurs personnes qui arrivaient comme moi... Et je sais que je n'ai pas été le seul dans ce cas, n'est ce pas Mathilde?

Je repars donc, assez énervé, car je n'ai pas pu voter, alors que c'est un devoir, que j'aurai mieux fait de ne pas écourter mon week-end, et que de ne pas trouver les horraires des bureaux de vote sur le site de la mairie est quand même inadmissible au XXIème siècle.

J'avais donc décidé de ne pas aller voter au deuxième tour, mais de toute façon, je n'aurais pas à m'y tenir, le candidat UMP étant passé au premier tour...

Alors, est ce que vous trouvez ça normal, est ce que vous trouvez qu'on encourage les gens à aller aux urnes ainsi? Est ce que vous trouvez normal que les bureaux de vote ferment plus tot pour les législatives que pour les présidentielles? Cela veux dire que ce sont des élections moins importantes?

Ou alors c'est moi qui déraille, j'aurai du me renseigner plus? (Nul n'est censé ignorer la loi)

7 juin 2007

Ensemble, c'est tout

Cela fait déjà un bon moment que j'ai vu ce film, mais je n'avais pas encore eu l'occasion de vous en parler. Il faut dire que j'ai acheter le livre d'Anna Gavalda ensuite, et je voulais l'avoir lu en entier avant de vous écrire pour avoir une vue d'ensemble.

J'ai été à la fois séduit et dérouté par le film. On sent qu'il y a énormément de choses à faire passer en peu de temps, le rythme est donc assez soutenu et on se rend compte que certain passages ont été élagués, même si on comprend le sens global du film. On se laisse cependant berçé par l'histoire, histoire simple en fait, posant quelques vrais questions, mais finalement des vies comme il en existe des milliers.

Il faut aussi saluer la très jolie bande son de Frédéric Botton, très agréable à entendre, avec et sans les images, cela détend.

On m'avait dit énormément de bien du livre, mais je ne l'avais pas encore lu. Ma curiosité étant piqué, j'ai désiré le lire, et c'est à ce moment là que l'histoire prend tout son sens, qu'on comprend la psychologie des personnages et on évite les raccourcis. Il faut dire que résumer un bouquin épais en 1h30, c'est difficile!

Je crains que ceux qui ont lu le livre puis vu le film soient déçus, je conseillerais plutôt de procéder dans le même sens que moi, et de revoir une deuxième fois les images pour bien faire les liens, et ainsi aucune zone d'ombre ne persistera.

Au final, le film est tout de même bon, le pari n'était pas facile mais il est réussi, et le livre est également très bon, on passe un bon moment, tout en réfléchissant tranquillement, ni prise de tête, ni livre vide!

18744345

4 juin 2007

Un petit pincement...

Aujourd'hui mon chéri allait se faire opérer à la clinique où il travaille et où j'étais en stage. Oh rien de grave, on lui retirait "juste" les dents de sagesse, les quatre d'un coup, pour être tranquille, sous anesthésie générale.

Ce n'est pas une très grosse intervention, très classique, mais tout même, j'ai été un peu inquiet, bien que je n'en ai pas parlé, je n'allais pas inquiéter mon chéri plus qu'il ne l'était... Mais il y à toujours une appréhension quand quelqu'un se fait opérer, même quand c'est pas une opération lourde...

Mais c'est que je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose, parce qu'on est loin d'avoir fini de vivre ce qu'on à vivre ensemble.

C'était très bête, mais j'ai appelé entre midi et deux heures, alors qu'il était encore en salle de réveil pour savoir si l'intervention s'était bien passée. J'ai eu l'infirmière du service qui m'a dit qu'à sa connaissance l'opération s'était bien passée, mais qu'il n'était pas encore revenu dans le service.

Je l'ai appelé après mon cours d'espagnol de cet après midi pour savoir si ses parents était là ou pas, et si ils n'étaient pas là, si je pouvais venir. Il avait la voix fatiguée mais claire. Bah oui c'est les dents, il aurait pu avoir du mal à bien parler si c'était gonflé! Après un détour par la boutique de ma fleuriste habituelle, me voilà là bas, un peu stressé, sans doute par le fait que je redoutais une visite inopinée de la famille qui aurait pu entraîner un certain malaise.

Mais heureusement rien de tout ça, j'ai trouvé mon chéri seul dans sa chambre, tout fatigué mais bien portant, les joues à peine gonflées, et pas teintées de ces belles couleurs que peuvent prendre les hématomes. Bien sur il avait un peu mal et il était un peu dans les vaps encore, mais ça allait. Après que l'aide soignante lui ai apporté son plateau repas, je suis allé faire mon petit tour dans la clinique, histoire d'entretenir les bonnes relations.

Puis je suis repassé lui dire au revoir, après qu'il ait mangé un peu, je l'ai laissé se reposer. Il est rentré chez lui ce soir, il est venu me parler sur msn, c'est donc qu'il était assis et que ça allait. Il à dîner, et un peu après 21h, il m'a appelé, il était dans son lit et il commençait à s'endormir, il avait une petite voix fatiguée... J'aurais voulu être auprès de lui pour le serrer dans mes bras et l'embrasser, mais je l'ai laissé se reposer.

Ce soir, au lieu d'être avec lui sur msn ou au téléphone, je suis donc sans lui, et ça me fait bizarre. Pourtant nous avons déjà eu des soirées où nous étions chacun de notre côté, d'ailleurs plus souvent de mon côté que du sien... Mais là, ce n'est pas tout à fait pareil... Alors je surfouille, et sur un blog, je tombe sur ce montage extrait de Queer As Folk :

Et là je réalise vraiment qu'il me manque, que je ne veux pas le perdre, que je tiens à lui. Et ce même si nous avons quelques petits "flottements" entre nous ces temps-ci, ce genre d'occasion balaye les interrogations souvent stupides qu'on peut avoir.

Pourquoi est ce que c'est dans ces moments là qu'on réalise vraiment ce genre de chose, pourquoi on attend ces moments là?

Et pourquoi j'en parle sur mon blog, ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de note dans ce style, qui l'alimentait pourtant beaucoup avant que je ne rencontre mon grand petit Pierre.

Oui mon chéri, tu me manque, je ne veux pas te perdre, je tiens à toi. J'espère que tu dors bien à l'heure qu'il est, et je vais te rejoindre au pays des rêves. J'espère que tu n'as pas trop mal et que tu vas vite te remettre, je t'embrasse tendrement sur le front en caressant tes joues, et je te dis à très vite mon amour...

Publicité
Publicité
1 juin 2007

Jour de chance?

Pourtant j'ai eu du mal à me lever, à émerger, j'étais fatigué...

Puis le téléphone à sonné... CR, de la clinique, qui voulait me proposer un contrat du 26 juillet au 31 aout, pour faire deux semaines de qualité et trois de manutention. Bon, comme j'avais dit à AdB, il faut que je vois avec mon autre employeur... Quoi? Que je donne ma réponse ce soir parce que l'autre étudiant doit donner sa réponse à son autre employeur demain? Bon... Je vous rappelle cet après midi alors.

Bien sur il est plus de midi, MR, mon patron sur l'autoroute est parti déjeuner, mais il est là cet après midi! Donc j'expose mon problème... "Je me met à votre place, vous feriez quoi?" Bah, soit je dit non à la clinique et je reste chez vous, soit je dit oui à la clinique et je vous dit au revoir, soit on trouve un arrangement... "Oui d'un commun accord"... "Bon je comprend que vous devez privilégier votre avenir plutôt que votre boulot ASF, et vous m'appelez pour qu'on en discute, pas comme une collaboratrice qui m'a annoncé son indisponibilité pour cet été". "Donc quelles sont vos disponibilités?"... Bah jusqu'au 25 juillet, les week-end et jours fériés d'août et la première semaine de septembre. Très bien ça marche!

Conclusion, je vais cumuler deux boulots cet été, je garde ma place sur l'autoroute qui me fait des revenus complémentaires dans l'année, je prend une expérience de plus dans la santé, c'est bon pour mon CV, surtout que c'est l'établissement où j'étais en stage qui me reprend, je pense que ce n'est pas nuisible! Avec tout ça je vais être riche, et je vais peut-être enfin pouvoir bénéficier de la prime pour l'emploi l'an prochain, ça fait 3 ans que je gagne jamais assez pour! Mais là...

Seul bémol, je vais être sur les rotules, mais au moins j'aurais les moyens de me payer des vacances, sauf que j'en aurais pas le temps! Peut importe, j'ai quand même réussi une bonne opération je trouve!

Autre bonne nouvelle de la clinique, mon chéri va bosser en juillet! C'est donc qu'ils sont content de lui, héhé, c'est qu'il travaille bien mon chéri! Devant toutes ces bonnes nouvelles, on peut se demander si ce n'est pas mon jour de chance! Au moment où je me dit ça, j'entend "super cagnotte de la fête des mère de 7 millions d'euros". Oh oh... Faut que je joue!

C'est chose faite, 2 grilles, 1€20 de misé! Depuis le temps que j'avais dit que je jouerais aux super cagnotes!

29 mai 2007

Jeu, Set et Match!

Et aussi conclusion...

Evaluation du stage de L3 :

Note d'oral : 16.75

Note d'écrit : 17

Note du maître de stage : 16.50

You know what? I'm happy!

24 mai 2007

Petite revanche!

Hier avait lieu ma soutenance, dernier épisode du feuilleton à rebondissement appelé "Stage". J'avais un peu digéré ce qui s'était passé la semaine dernière, mais pas totalement, ce qui fait que j'ai quand même eu une appréhension jusqu'au dernier moment... Et si c'était ma maitre de stage qui avait raison, et que je m'étais complètement planté dans mon rapport?

Pourtant j'avais été un peu rassuré lundi soir quand j'avais croisé la prof qui était venu me voir sur mon lieu de stage, et qui était chargée de relire mon rapport. Elle m'avait dit que mon rapport était bien... Mais dans ce genre de situation on est à l'aise qu'après...

Je suis donc passé devant un jury de trois personnes en milieu d'après midi, sans vraiment avoir de notion de temps, j'avais environ un quart d'heure pour faire ma présentation et j'ignore si j'ai dépassé ou non. Pendant mon exposé, je cherchais les émotions des jurès, sans arriver à les capter, assez fermés et impassible, ce qui ne me laissait pas présagé le meilleur.

Pourtant après avoir épuisé mon temps de parole, la prof qui m'avait visité à expliqué aux autres jurès le contexte qu'elle avait pu observer, et elle m'a dit qu'il fallait que je sois persuadé d'avoir fait un bon travail, que c'était un sujet difficile et qu'il était inadmissible d'avoir pu mettre un stagiaire dans ces conditions, qu'il allait falloir être vigilant les prochaines années pour les stagiaires qui seraient interressés par cet établissement. On peut dire qu'elle s'est laché sur les regrouppements de structures de soins, et "heureusement que votre maitre de stage n'est pas là".

Un autre juré à trouvé mon exposé clair, synthétique, bien illustré, calme et posé, elle n'avait pas lu mon rapport, mais elle à dit "ils ont eu de la chance de vous avoir", et le dernier juré est allé dans ce sens également. J'ai répondu à quelques questions, notamment celle ci "Est ce que ce n'est pas frustrant de voir que votre travail n'est pas forcément ré-utilisé et appliqué?" SIIIIIIIIIIIII absolument, c'est bien ce que j'ai dit depuis un moment!

Inutil de précisé que je suis sorti très soulagé et avec la banane sur le visage, ça fait un bien fou! Bon faut quand même que je fasse attention à mon égo, sinon il risque d'exploser, mais quand même, ça redonne confiance en soit. Il ne reste plus qu'à attendre les notes!

Mais je pense que le sujet n'est pas encore totalement clos, parce que j'ai reçu un mail de la responsable Qualité me disant qu'on pourrait reparler de tout ça lors de mes prochaines missions, et j'ai eu ce soir un coup de téléphone de ma maitre de stage pour savoir comment s'était passé ma soutenance, et qu'il fallait que je n'hésite pas à passer quand je reviendrais. Du coup je ne sais plus trop quoi penser pour cet été, mais je n'ai pris aucune disposition à ASF, j'ai mis que j'étais disponible pour eux tout l'été...

Enfin une bonne chose de faite quand même, j'ai été fêter ça en allant m'acheter des fringues, chacun son style ;-)

18 mai 2007

Une bonne grande claque dans la gueule

Vous souvenez vous de la note Épilogue? Elle n'est pas si vieille, surtout vu le peu de notes que j'ai faites ces derniers temps!

J'y dressais un bilan plutôt positifs des 4 mois de stages que je venais de passer et j'avais quelques perspectives pour l'avenir. Depuis, j'ai rédigé mon rapport de stage confidentiel, et je l'ai comme il se doit présenté à ma maître de stage.

J'ai eu du mal à rédiger ce rapport tellement le contexte dans lequel j'ai effectué ma mission était complexe, et c'est c'est ce contexte que j'ai essayé de décrire.

J'ai envoyé une première moitié de ce rapport à ma maître de stage le mardi 9 mai. N'ayant pas d'accusé de réception le lendemain, je l'ai ré-envoyé. Le jeudi je recevais un accusé de réception, je me disais donc que tout allait bien, et qu'elle ne voyais pas d'inconvénient à ce que je passe le vendredi soir pour discuter de mon travail, comme j'avais indiqué dans le mail.

Le vendredi soir, j'arrive sur mon lieu de stage et je n'étais visiblement pas attendu. A la question "Vous avez bien reçu mon mail?" la réponse à été "Quel mail?". Donc, à un week-end de la remise de mon rapport, ma maître de stage n'en avait encore rien lu...

Je lui ai donc renvoyé sur son adresse personnelle pour qu'elle le lise le week-end, et nous convenons que je reviennes lundi en fin de mâtiné. Dans le week-end je devais finir mon rapport, ce qui à été fait à 19h30 le dimanche! J'étais content d'avoir enfin fini, même si ce n'était pas un travail excellent, vu que je m'y suis pris un peu au dernier moment. C'est aussi parce que quand je m'y suis mis plus tôt, je n'arrivais pas à avancer. J'ai une fois passé un après midi ou je n'ai écris que 5 lignes.

J'arrive donc le lundi matin sur mon lieu de stage, prêt à imprimer mes 5 exemplaires, qu'on en finisse, surtout que je devais les rendre avant midi. En passant la porte, je sens déjà une ambiance spéciale de la part des préparatrices, un bonjour un peu froid... Et quand je demande à ma maître de stage "Comment allez-vous?" elle me répond "Pas très bien"... Et c'était à cause de moi...

Elle à été étonnée du contenu de mon rapport, et ne pensait pas que je puisse écrire cela, et elle se demandait si elle pouvait laisser écrire ça, même si c'était un rapport confidentiel. Elle l'a donc fait lire à son mari, médecin habitué aux thèses qui a dit qu'effectivement ça ne pouvait pas passer, et à une autre pharmacienne de mon lieu de stage, qui à eu des mots encore plus durs. Elle voulait encore le faire lire à la responsable Qualité plus habitué à ces rapports, et étant passé par mon école, plus au fait de ce que les enseignants attendent.

Ce fut donc une grande claque dans la figure, car un stagiaire de 22 ans ne peut pas écrire cela, et n'a pas à appréhender les conflits d'une structure, j'aurais du rester sur le travail que j'avais fait, et me baser sur des éléments factuels et non mon ressenti. Et puis, si les directeurs tombaient sur mon rapport, ce serait la catastrophe, et à l'extérieur, pour la réputation de l'établissement... Et puis vous employez des termes très durs, et le ton de votre rapport n'est pas positifs... On à l'impression que zorro est arrivé et à tout arrangé. Sans compter que vous êtes mal organisé, vous auriez du me présenter votre rapport plus tôt etc etc etc etc...

Conclusion? Un délai négocié avec le secrétariat de mon école jusqu'au lendemain 9h, et d'ici là, je dois recommencé. J'ai donc élagué, atténué, afin de rendre quelque chose qui passe, mais qui suscitera beaucoup de questions sans doute.

Pourquoi j'ai accordé une telle place au conflit? Parce que pour moi il est la cause du non accomplissement de ma mission, qui n'est que très partiellement réalisée. Si on doit considérer que pondre un classeur de procédures non validés en totalité et dont seulement deux sont appliqué est une réussite, d'accord, mais pour moi c'est un échec.

Et en plus, on a pas chercher à me dire que ce que j'avais écrit était faux... Mais on ne peut pas l'écrire, si on lisait cela à l'extérieur, alors que tout le sait pourtant...

"Heureusement" à 20h le rapport était refait et imprimé, mais la journée à été très éprouvante, au point d'avoir tout de même craqué deux fois... Ceci n'est pourtant pas dans mes habitudes...

Il s'en suit une période de remise en question et de doute, parce que je m'en suis quand même pris pas mal, et je dois forcément en tenir compte, car je reconnais y avoir été fort, mais n'avoir dit que la réalité.

Avant de partir le soir après notre dernier entretien avec ma maître de stage, la question de cet été à été ré-abordée. Je pense qu'elle à presque été soulagé que je dise que je comprendrais que l'établissement retire sa proposition, compte tenu de ce qui c'était passé... La réponse à été "Bah oui, c'est dommage"... Mais je ne suis pas prêt à retourner dans un endroit où je ne serais pas vraiment le bienvenu.

La prochaine étape est la soutenance mercredi prochain, où à priori personne de l'établissement ne pourra être là, ce qui à la limite me soulage. Mais je redoute tout de même ce moment, parce que je sais que je me suis complètement planté dans mon stage cette année...

Heureusement que j'ai eu le soutient de mon chéri (entre autres) ce jour là, alors que ça aurait du être moi qui le soutenais pour sa première journée de concours...

6 mai 2007

Pour clore cette période électorale...

Comme vous avez pu le remarquer je n'ai pas vraiment commenté l'actualité politique de ces dernières semaines. La raison en est simple, le débat m'intéressait, mais je n'étais pas passionné, et je n'avais pas envie de prendre parti.

J'ai mis un certain temps à me décider pour qui voter au premier tour. Je me suis longtemps demandé si je devais voter utile ou pas, et dans ce cas pour quel candidat... Nicolas Sarkozy n'était pas celui pour qui j'aurai voté, il me faisait à ce moment là assez peur et les déclarations qu'il venait de faire sur la génétique étaient inquiétantes. Ma famille étant de gauche, je me posais la question de voter Ségolène Royal, ayant grandis dans un milieu où les idées ont toujours été à gauche.

Cependant, depuis plusieurs élections, la ségrégation gauche/droite m'agace, et ni l'un ni l'autre m'attire vraiment. J'étais tenté par contre par le positionnement de François Bayrou en rassembleur et surtout en médiateur véritablement au centre. J'ai bien sur eu la remarque familiale qu'il était à droite au départ, mais après avoir hésité longtemps, j'ai voté pour lui.

A l'annonce des résultats du premier tour, je me suis dit "bon je sais pour qui voter"... Mais après les discours des deux candidats élus, j'ai été dérouté. Entre une candidate qui n'avais absolument pas la carrure d'une présidente ce soir là, et un candidat à qui on aurait donné le bon dieu sans confession en l'écoutant, je ne savais pas quoi faire...

Pendant les deux semaines qui viennent de s'écouler je n'ai pas particulièrement suivi les débats, comme au cours des mois précédents. C'est un tors je le reconnais, mais je l'assume, comme j'essaie d'assumer tous mes actes.

J'étais ennuyé aujourd'hui, car j'hésitais entre le blanc et la candidate, car je ne suis pas encore prêt à franchir le pas de voter à droite... En me levant je pensais voter blanc, car je ne voyais pas Ségolène présidente, et depuis un certains temps je me pose la question de savoir comment on va pouvoir continuer à financer une politique sociale dans l'économie mondiale actuelle, même si je suis bien content d'en profiter. Ce n'est qu'une question que je me pose, je précise.

Et puis, je me suis rappelé des arguments qu'on m'avait dit "voter blanc c'est laisser les autres décider à ta place" et aussi quelques promesses électorales : Ségolène avait promis le mariage aux homos, et pour valoriser l'éducation, qui me semble importante, et ne serait-ce que pour mon père qui est enseignant. Jusqu'au dernier moment dans l'isoloir j'ai hésité, et il m'a semblé que nombreux étaient ceux qui mettaient du temps à choisir.

Mon sentiment ce soir? Ni de la joie, ni de la tristesse, et je pense que ce sentiment aurait été identique si les résultats avaient été inversés. Une nouvelle fois Nicolas Sarkozy à été particulièrement brillant dans son discours, et je trouve que si il respecte ce qu'il à dit dans son discours, il sera un bon président. Malgré mes craintes et mon appréhension, j'ai tout de même envie de faire confiance à notre nouveau candidat, du moins pour le moment, en attendant de voir ce qui va se passer. Je précise encore une fois que je n'oublie pas les discours qu'il à pu tenir par le passé, et que je ne suis pas en train de virer à droite, mais je me dit qu'après tout, pourquoi pas?

Une dernière chose que j'ai beaucoup apprécié dans ce que j'ai vu du débat de ce soir (uniquement le début) c'est le respect mutuel entre tous les hommes politiques que j'ai vu s'exprimer, je trouve que c'est une bonne chose et un bon début.

Je souhaite donc bon courage au futur gouvernement, et j'espère que l'avenir me confirmera que j'ai eu raison de vous faire confiance ce soir, même si je n'apprécie pas tout ce que vous avez dit. Et je vous donne rendez-vous chers lecteurs pour vous dire l'évolution de mes impressions régulièrement au cour du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

EDIT : J'ai oublié aussi de saluer le "retour" de la démocratie dont je me suis réjouis, avec le très fort taux de participation, et la relégation de l'extrème droite en 4ème position, malheureusement pas totalement dans les cordes.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité